Bienvenue en Bolivie : Tupiza tout le monde descend !!!

Dans l’épisode précèdent, si vous vous rappelez chers lecteurs 😉, nous quittions Salta pour la Bolivie, en effet, nous nous sommes rendus au terminal de bus de Salta pour prendre le bus de 00h00. Heure d’arrivée à destination le lendemain : 5h00 yippeee !! Bref, Nous qui croyions qu’année sabbatique = farniente!! Point du tout, on a juste gagné le droit de se réveiller VOLONTAIREMENT très tôt, sans obligation aucune, elle est pas belle la vie :-). Bon, sinon on se les caillait dans le bus comme d’hab, mais abrutis par la fatigue on a pu dormir. Arrivés à Quiaca, on a fait quelques mètres pour effectuer nos formalités de police aux frontières et nous voilà à Villazon, notre 1ère ville Bolivienne!

Tous comme les autres pays que nous avons traversé en Amérique Latine, nous constatons la prolifération de chiens, totalement libres et très à l’aise au milieu de la population qui ne semble pas plus que ça leur prêter attention. Certains des chiens arborent des colliers des couleurs différentes : vert, noir ou rouge. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit de colliers symbolisant les différentes étapes de la vaccination contre la rage. Hum….super, c’est vrai qu’on a lu qu’il y avait des cas de rage en Bolivie et au Pérou, mais nous n’allons pas angoisser pour si peu hein…nooooooooon! En attendant, certains de ces chiens nous ont suivi de Quiaca à Villazon, au début il y en a eu 1 et puis le dos à peine tourné, ils étaient 3!!!  mais bon, j’ai su résister, je n’en ai adopté aucun…. Mais c’était dur 😉, surtout que le noir et blanc… il avait un petit regard qui semblait dire « prends moi avec toi s’te plait… »

 

Nous avons à peine fait quelques mètres au sortir du poste de douanes, que nous nous faisons interpeller par un taxi qui n’hésite pas à bloquer toute la circulation pour nous faire grimper dans son véhicule, le filou nous demande 10 bolivianos (gare, mais en cours de route il nous apprend qu’il n’y a plus de train pour se rendre à Tupiza (prononcez toupitza ou « Two Pizza, please » comme dit R1), notre destination, nous irons donc au terminal de bus. Le petit filou nous a même proposé de nous emmener directement à Tupiza, sans passer par la case bus, moyennant quelques 800 bolivianos (environ 100 €) !!!!!

Là encore, à peine descendus du taxi, nous sommes submergés par une «nuée» de chauffeurs de collectivos, ces taxis collectifs, qui sont en fait des vans bien plus rapides il est vrai que les bus traditionnels. Après une rapide concertation, nous grimpons dans un de ces vans pour la modique somme de 20 bolivianos par personne pour 90km (quand on pense qu’on a en a payé 10 pour faire 3Km  et qu’il voulait en plus nous en extorquer 800 !!!!). Mais c’était assez hallucinant de se faire sauter dessus pour nous attirer dans l’un ou l’autre des vans. La concurrence est extrêmement rude entre tous ces chauffeurs. D’autant plus qu’il existe des rabatteurs qui entament de véritables mélopées énumérant les destinations : « Tupiza, potosi, sucre, tupizzzzzzzza, potosiiiiiii, succrrrrrrrrre » pour attirer le chaland.

Le trajet en van fut épique, en effet, sur les 2h30 de trajet, le chauffeur s’est arrêté plusieurs fois pour récupérer du monde et si « nous partîmes à 8 pour arriver au port, nous fûmes plus de 15 entassés corps à corps » hi hi bref, vu le nombre de personnes entassées dans le van, il n’aurait pas passé un contrôle routier en France, ça c’est sûr.

L’arrivée à Tupiza s’est néanmoins faite sans encombre et nous voila avec nos gros sacs à la recherche d’un logement. Après quelques hésitations, nous optons pour l’hôtel la Torre, qui présente l’avantage d’avoir sa propre agence de tour opérateur proposant notamment le road trip pour découvrir les Salars de Uyuni, principal objectif de ce voyage en Bolivie. En plus l’équipe est sympa et exclusivement féminine, ce qui ne gâche rien 😉.

Notre départ pour les salars est prévu le jour suivant, nous en profitons pour faire le tour de Tupiza, ses vendeurs de jus de fruits, son marché. Mais il est déjà l’heure de rentrer, nous partons tôt le lendemain.

 

Infos pratiques 

La monnaie bolivienne est le boliviano (BOB), lorsque nous y étions 1€ = 8,10 bolivianos

Tupiza est une ville de quelques 23 000 habitants (chiffres de 2006). Située au sud de la Bolivie dans le département de Potosi, elle est de plus en plus appréciée des touristes comme point de départ pour découvrir les Salars de Uyuni. Ses principales ressources sont l’extraction minière, la culture du maïs et le tourisme.

Le choix du tour opérateur

Nous avons fait le choix de partir de Tupiza au lieu d’Uyuni sur le conseil de plusieurs blogs, en effet nous sommes partis en haute saison et nous avons préféré éviter la foule de touristes qui partaient d’Uyuni, point de départ traditionnel en quelque sorte. De plus, en optant pour cette solution, nous terminerons notre périple par les Salars, le meilleur pour la fin quoi ! Nous avons prospecté 3 agences, Tupiza Tours, La torre Tour et Valle Hermoso. Les prix étaient très proches, Les 1ers avaient l’air d’avoir un discours bien rodé et une offre intéressante, les derniers faisaient un peu plus amateurs et la Torre présentait l’avantage de nous offrir une prestation supplémentaire (coucher de soleil sur les Salars), nous avons en plus négocié et obtenu un petit rabais, ce qui a bien fait pencher la balance en leur faveur, mais je le répète l’équipe était dynamique et sympathique, je crois que c’est surtout ça qui a joué. Au final, nous avons payé pour ces 4 jours de road-trip, tout compris 1300 BOB par personne (soit environ 160€ ). Pour être complet, à cette somme il faut rajouter les frais d’entrée dans certains sites (parc naturel, bains d’eau chaude etc..) qui s’élèvent à environ 200 BOB.

Ou loger à Tupiza

Hôtel la Torre  :  Av Regimiento Chichas 220, Tupiza, Bolivie
Hôtel correct pour 70 BOB la nuitée, petit déjeuner inclus, pas de chauffage, mais de l’eau chaude, ce n’était pas un palace mais nous y avons bien dormi. Si vous y allez un jour, surtout évitez la chambre près de la cuisine non pas tant à cause du bruit mais plutôt parce que l’intimité est loin d’être garantie dans cette chambre tout en vitres et en voilages !!!!

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