Profiter des plages de Rio

Les plages de Rio de Janeiro sont sans doutes parmi les plus connues au monde, en particulier celle de Copacabana, rendez-vous incontournable des cariocas et des touristes.,Lieux de balade avec sa promenade en pavage en pierres blanches et noires. Si la plage de Copacabana est plutôt la préférée des cariocas, celle d’Ipanéma à quelques kilomètres de là est réputée pour être la préférée de la jeunesse dorée de Rio. Les 2 sont superbes bien que j’ai une petite préférence pour Ia dernière, un peu plus tranquille.

Un samedi matin, après une nuit animée dans les rue de Lapa, nous décidons de prendre un bain de mer à Copacabana. On nous a beaucoup alerté sur les risques de vols au Brésil et notamment sur les plages, nous partons donc avec le minimum vital : maillots, serviettes, lunettes et crème solaire, quelques Rais au cas où. Nous ne sommes pas les seuls sur la plage, qu’à cela ne tienne, nous trouvons un petit coin de sable, louons un parasol (10 Rais), c’est très commun sur la plage de louer parasol, chaise pliable et c’est vrai que le soleil cogne très fort.

Puis nous mettons un orteil dans l’eau…brrrr c’est froid. Nous aurions dû nous douter que si 90% de la population était sur le sable et non dans l’eau c’est qu’il y avait une raison, 21 petites raisons en fait, car l’eau est à 21 °C, loin des 26-28 auxquels je suis habituée. Mais vaille que vaille on y va, et ça y est, on a plongé dans les eaux de Copacabana, pas très longtemps en fait, mais bon… en plus elle est assez agitée cette plage et je préfère profiter des rayons du soleil et observer mon environnement. Et ça vaut le coup d’oeil, c’est un vrai festival.

Il y a d’un côté, ceux qui profitent de la plage : les baigneurs et ceux qui paradent. tous gabarit et tout âge confondus : les musclés, les maigrichons, les fessus, les ventrus, les bombes atomiques de tout sexe, mais là je dois dire que la réputation de Rio est un brin surfaite, car certes, il existe des bombes aux muscles saillants ou au corps de rêve, mais somme toute, il y avant tout des humains sur la plage avec du gras, de la cellulite, des bourrelets, des tatouages, des rides, brefs tous les morphologies affichés sans complexe, ça met du baume au cœur 😉

Autres population à fourmiller sur le sable : les vendeurs ambulants. : la plage résonne de leurs cris : vendeurs de caïpirinhas, de paréos, de lunettes de soleil, de maillots, de crème solaire, de chips, d’agua de coco gelato (eau de coco glacée), de mets divers et variés : biscuits Globo, té maté, brochettes de crevettes,  beignets frits, tout se vend et s’achète, c’est la débrouillardise élevée en art pour quelques rais.

Nous en profitons pour commander une caïpi maracudja, des biscuits Globo légers comme l’air (biscuit à base de fécule de manioc), pendant que groot se dore la pilule

Les vagues continuent à s’écraser sur le sable  et nos yeux se ferment….Ahhhhhh, larver sur la plage de Copacabana.

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