Bye-Bye Montréal et Bonjour Niagara’s fall

Nous sommes le 10 juillet 2018, et il faut bien partir, quitter cette accueillante ville qui je l’avoue m’a totalement conquise, bon en même temps on y était en plein été, aurais-je eu le même sentiment en plein hiver, lorsque les températures sont négatives ? et à 2 chiffres !!!! Moi la frileuse de service ? Hum et bien la question reste en suspens…

Notre dernière étape canadienne sera les chutes du Niagara, avant de filer une semaine à New York. Afin de nous épargner 2 nuits d’hôtel nous avons fait le choix de voyager de nuit en bus.

D’abord un départ Montréal-Toronto (avec Megabus), à 00H25 (je vous assure que ça pique), une arrivée 6H30 à Toronto, où nous sommes restés le temps d’un petit déjeuner. Sans vouloir froisser les fans de cette ville s’il y en avait, Toronto ne nous a pas fait une grande impression, du moins pas suffisamment pour rester plus longtemps. Arrivés vers 11h30 aux chutes sous un soleil de plomb, et là pas de déception, nous avons pu admirer ce spectacle grandiose, nous et les milliers de touristes qui avaient eu la même idée… Mais ça en valait la peine, jugez plutôt :

Seconde étape de notre périple, vers 20h00, nous avons pris un autre bus , des Chutes du Niagara vers New York City. Arrivée prévue vers 5H30 – encore une nuit dans le bus en perspective (et mon petit doigt me dit que ce ne sera pas la dernière. Ceux qui connaissent l’importance accordée à la qualité de mon sommeil comprendront…)

En grimpant dans le bus, je me souviens d’un conseil dispensée par mon amie Dominique, qui disait en substance ceci : « quand vous prendrez le bus pour venir à New-York, évitez les places près des toilettes », Ok Do, mais comment on fait quand les seules places qui restent sont justement….. près des toilettes hein. Ooooooh p….urée quelle horreur, ça sentait tellement mauvais qu’on a tenté d’arrêter de respirer, on a bouché nos nez,  poussés par le désespoir, on a même mis de l’après-shampoing senteur lavande au bord des narines – j’ai trouvé que ça dans mon sac -mais rien n’y faisait, ça puait quand même. On n’imaginait pas 10h00 de bus dans ces conditions. Heureusement pour nous il y eut plusieurs stops : la frontière (passée sans encombre), la ville de Buffalo, et chaque fois nous progressions dans les rangées de fauteuils libérés pour nous éloigner de cette puanteur. A Syracuse ils ont dû recevoir plusieurs plaintes car ils ont vidangé les toilettes. Ouffffff !!!!!
Nous avons tenté de dormir un peu dans le bus mais c’était épique entre l’odeur, la clim à fond et le confort relatif des sièges de bus, c’était pas gagné.

Après toutes ces tribulations, nous sommes enfin arrivés à New-York, ensommeillés mais ravis. Direction Brooklyn où nous logerons pendant toute la semaine.

Big apple nous voici !!!