Un petit tour sur le mont Corcovado pour admirer le Christ rédempteur

Levés de bon matin ce jeudi 18 juillet, nous avons décidé de partir admirer O Cristo Redentor (le Christ Rédempteur) sur la Montagne Corcovado (le bossu en portuguais), qui surplombe toute la ville de Rio. Il faut dire que s’il est un lieu emblématique de Rio, c’est bien ce christ aux bras grands ouverts qui semble accueillir le monde dans son giron. La légende locale veut que si le Christ garde les bras grands ouverts c’est qu’il attend que les Cariocas (habitants de Rio) se mettent à travailler pour les applaudir…. hi hi hi, c’est pas de moi juré, je ne fais que répéter ce que j’ai lu!

Classé 7ème nouvelle merveille du monde en 2007 par l’Unesco, cette statue est avec la plage de Copacabana et le Pain de Sucre, le passage obligé du touriste à Rio, en fait  » si t’as pas fait le Christ, t’as pas fait Rio, non mais allo quoi !!!  » Du coup, nous sacrifions également à cette visite, avec beaucoup d’entrain, et nous avons mis le réveil pour ne pas y être à midi, sachant que nous ne serions pas les seuls, haute saison et vacances scolaires obligent.

Après un petit déjeuner bien vite expédié, et sur les conseils de notre logeuse, nous bookons un Uber pour nous rendre au Corcovado (29 Rais,  environ 7 Euro), puis arrivés au « centro des visitantes« , prenons 2 billets pour le van qui nous transportera au sommet. Pour ceux que ça intéressent le transport et la visite coûte 41 Rais par adulte (environ 9 Euro)

Après avoir grimpé les 220 marches qui nous conduisent au Christ, et oui, vous avez bien lu, les marches, et non les escalators!!! Le voilà, immense, du haut de ses 38 mètres, surplombant une vue magnifique. C’est un spectacle à couper le souffle que nous avons admiré…

Nous et la centaine de touristes qui se pressait sur le site, car on n’était pas tout seul à vouloir admirer la vue sur Copacabana, Ipanéma, le pain de sucre, le stade Maracana et j’en passe. Il fallait jouer des coudes pour pouvoir prendre des clichés. Certains touristes n’hésitaient pas à se coucher à même le sol pour avoir le meilleur point de vue, un peu comme ça :

Pour la petite histoire, ce site reçoit plus de 750 000 visiteurs pas an. Le mont Corcovado du haut de ses 710 mètre abrite le Christ Rédempteur qui fut réalisé par un français, Paul Landowski avec la participation d’un sculpteur roumain, Gheorghe Leonida suivant les plans de l’ingénieur Heitor da Silva. Crée en 1931, Le Christ Rédempteur est classé monument historique depuis 1973.  Et ça vaut le coup d’œil, jugez plutôt :

Après avoir fait la bise au Christ ;-), nous décidons de visiter le joli quartier de Santa-Térésa, qualifié de « Montmartre brésilien ». Il s’agit d’un quartier tout en entrelacs de petites rues pavées, piétonnes ou pas, à l’architecture coloniale datant du 19ème siècle, terrain de prédilection des artistes en tout genre…Nous croisons le Funiculaire historique Bondhino qui permet d’y accéder.

Puis nous arrivons dans le quartier de Lapa, pour contempler l’escaderia Selarón (l’escalier Selarón) du nom de cet artiste qui fut pris de l’envie de tapisser les 215 marches de son quartier de carreaux et de mosaïques en tout genre. Cette oeuvre lui pris 20 ans, mais sa démarche connue un tel succès qu’il reçu des carreaux du monde entier, et qu’aujourd’hui l’escaladeria Selarón est une attraction touristique quasi obligatoire.

 

Lapa est également reconnaissable grâce aux arcas de lapa (arches blanches) qui la traverse, il s’agit en fait d’un ancien aqueduc. Ce quartier est également réputé pour l’effervescence sa vie nocturne, car du jeudi au samedi soir c’est le rdv des cariocas et des touristes qui s’y retrouvent pour déguster des bières, des caïpi, écouter de la musique et danser sur des rythmes effrénés de samba, si vous êtes sages, je vous raconterai peut-être notre expérience de la vie nocture de Lapa 😉

En continuant à flâner, nous arrivons dans o Centro (centre de Rio), admirant le contraste entre le moderne et les anciens bâtiments coloniaux qui conservent encore les traces de leur splendeur d’antan, même s’il est vrai que beaucoup d’entre eux mériteraient de sérieux travaux de conservation et de ravalement de façade.

Toutes ces découvertes nous ont mis en appétit et nous découvrons au détour d’une rue, une petite boutique, pareil aux « lolos guadeloupéens » qui affiche des Salgados à 1 Réal. Sur la pancarte nous voyons des espèces de beignets, la vendeuse nous indique en avoir à la saucisse, au fromage (pas pour moi merci!), à la viande et au poulet. Curieux, nous en prenons un de chaque. Nous commençons à les déguster tout en marchant, une tuerie, surtout le poulet, qui est tellement bon que nous retournons en acheter… oh les gourmands. Pour le dessert nous croisons un autre marchant ambulant qui nous fait goûter ses douceurs à base de manioc et de coco, un ravissement quoique très sucré.

Bon, nos pieds ont assez souffert, retour à la maison… La suite au prochain épisode.

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